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Òåîðåòè÷åñêèé ìàòåðèàë êóðñà 8 ñòðàíèöà

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  3. DER JAMMERWOCH 10 ñòðàíèöà
  4. DER JAMMERWOCH 2 ñòðàíèöà
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  12. GG ÄÐÓÃÈÅ ÎÒÕÎÄÛ, ÑÎÄÅÐÆÀÙÈÅ Â ÎÑÍÎÂÍÎÌ ÍÅÎÃÐÀÍÈ×ÅÑÊÈÅ ÊÎÌÏÎÍÅÍÒÛ, ÊÎÒÎÐÛÅ ÌÎÃÓÒ ÑÎÄÅÐÆÀÒÜ ÌÅÒÀËËÛ È ÎÐÃÀÍÈ×ÅÑÊÈÅ ÌÀÒÅÐÈÀËÛ

L’homonmie est absolue ou partielle.

L’homonymie est absolue quand aucun indice de nature
orthographique ou grammaticale ne fait distinguer les mots qui diffèrent par le sens: la goutte (petite partie d’un liquide), la goutte (une maladie). Les homonymes de cette espèce sont non seulement homophones (formés des mêmes sons), mais aussi homographes (ils ont la même orthographe).

L’homonymie est patielle lorsqu’ils diffèrent non seulement par leur sens, mais aussi par la forme grammaticale ou par l’orthographe. Par exemple: le moussela mousse, le mètrela maître, mettre. Les homonymes partiels peuvent donc être homographes; mais ils ne le sont pas toujours.

D’après les relations qui existent entre eux, on peut classer les homonymes en deux grands groupes:

1) Les homonymes lexicaux, qui appartiennent à la même partie du discours et ont les mêmes catégories grammaticales. Dans ce groupe entrent tous les homonymes absolus et ceux des homonymes partiels qui ne se distinguent que par leur orthographe, comme:

a) Homomymes lexicaux absolus:

la balle = petite pelote sphérique servant à jouer;

l a balle = projectile de certaines armes à feu;

la balle = enveloppe du grain dans l’épi;

la balle = gros paquet de marchandises.

Louer = vanter; louer = donner on prendre à loyer.

b) Homonymes lexicaux partiels:

la faim – la fin;le porc - le porele port;

la chairla chaire; le couple coûtle cou.

2) Les homonymes grammaticaux, qui possèdent des catégories grammaticales différentes. Tels sont:

a) Les homonymes grammaticaux appartenant à la même partie du discours, mais qui diffèrent par la catégorie grammaticale:

la balle - le bal; le bout – la boue.

b) Lea homonymes grammaticaux appartenant à des parties du discours différentes:

bonle bond (au féminin l’homonymie disparaît: bonne);

le bouchon — nous bouchons.

Il y a des séries homonymiques qui comprennent des homonymes de toutes les espèces, par exemple:

sang,cent, sans, il sent;

sain,saint, sein, seing, cinq, il ceint;

le ver, le verre (substance), le verre (récipient en verre), vert, le vers,vers (prépositin), vair.

L’homonymie est un phénomène particulièrement répandu en français. Elle embrasse non seulement des mots isolés, mais aussi des groupes de mots, comme: deux - d’eux - d’oeufs; quelquequel que; quelquefois - quelque fois; c’estcessess’est, etc. L’homonymie de certains pronoms, adjectifs et adverbes (tout, même) constitue une des difficultés de la langue française.

L’homonymie des groupes de mots et même des propositions, propre au français, donne lieu à un grand nombre de jeux de mots, de calembours, comme: “Quelle f atalité! = Q uel fat alité!” “Charles attend = Charlatans”, “Paris est métropole, l’ours blanc est maitre au pôle, Virginie animait trop Paul”.

A la fin du XV-e siècle, l’école poétique des “rhétoriqueurs’ a usé de l’homonymie pour écrire des vers avec des rimes très riches, de plusieurs syllabes. On rencontre, par exemple, des “rimes équivoqueés” dans ces vers du poète Guillaum Crétin:

Je n’ai souci si boeuf ou vache arrête,

Je n’ai le heurt quand vient où va charrette.

On ne connaît pas l’auteur de ces deux vers qui riment d’un bout à l’autre:

Gall, amant de la reine, alla, tour magnanime,

Galamment de l’arène à la Tour Magne, à Nîmes.

Mais le plus souvent l’homonymie des groupes de mots donne lieu à des confusions, à des quiproquos. En voici quelques exemples, donnés par W. von Wartburg sous le titre “Cas pathologiques de la langue françase.” (Evolution et structure de la langue français e, pp. 213-214):

Il a une femme qu’il aime (...qui l’aime).

Il est ailleurs — Il est tailleur.

Il est ouvert — Il est tout vert.

Trop heureux — Trop peureux.

L’admiration — La demi ration.

Dans une tragédie de Desportes il y a le vers

“Mais vous, belle tyranne, aux Nérons comparable”, à côté duquel Malherbe a écrit: “tira non nez”.

On considère qu’aucune autre langue europeénne ne connaît au même degré la ”plaie de l’homonymie”. C’est pourquoi, en étudiant le français, il faut prêter une grande attention à ce phénomène, pour pouvoir en éviter les dangers.

§ 40. Paronymes

On a pu constater que n’est pas toujours parfaite, parce qu’une partie des homonymes étudiés présentent des différences quant à l’orthographe (sur et sûr), à la forme (port - porc) et même à la sonorité (vert - verre). Il est aussi des mots entre lesquels les différences sont trop grandes pour pouvoir les considérer comme homonymes, toutefois ils se ressemblent beaucoup par la forme sonore et graphique. On donne à ces mots le nom de paronymes.

Les mots proches par leur forme graphique ou sonore sont assez nombreux, leurs ressamblances sont plus grandes ou plus petites, si bien qu’on ne saurait pas toujours dire si deux mots sont paronymes ou non. En général les paronymes qui peuvent donner lieu à des confusions sont des mots de circulation restreinte, donc peu connus. Ainsi on peut confondre officiel et officieux, littéral et littéraire, mais la
confusion est exclue entre officiele et officier, entre littéral et latéral, malgré leur grande ressemblance, parce que chacune de ces deux paires de mots en contient au moins un qui est bien connu. C’est la raison pour laquelle on ne peut pas concidérer comme paronymes des paires de mots comme douceur et douleur, attacher et acheter, important et importun, bien que ces mots soient plus ressemblants que beaucoup de ceux qui viennent d’être analysés.

D’autre part, plus un homme est cultivé, moins il confond les mots ressemblants. Pour les personnes instruites, les paronymes cités ci-dessus ne le sont pas; et si quelqu’un ne voit pas de différence, en temps et en espace, entre l’Austrasie et l’Australie, ce n’est pas une raison pour en faire des paronymes. Ce qui prouve que la paronymie, étant en fonction du degré de culture du sujet parlant, se présente comme un phénomène d’aussi peu de valeur scientifique que l’étymologie populaire. D’ailleurs celle-ci est appelée aussi attraction paronymique.

Cependant l’ étude des paromymes est intéressante an point de vue pratique dans l’enseignement, pour ceux qui ne connaissent pas encore assez bien le français et qui peuvent confondre les mots trop ressemblants. De même, la paronymie a des applications stylistiques. La paronomasie, appelée aussi annomination, est une figure de rhétorique consistant à rapprocher des mots dont le son est à peu près semblable, mais dont le sens est différent: “Qui vivra verra”, “Apprendre n’est pas comprendre”, “Comparaison n’est pas raison”, “Qui se ressamble s’assemble”. Un exemple célèbre de paronomasie, en italien, est: “Traduttore, traditore”.

Chapitre VIII. La phraséologie

§ 41. Unités phraséologiques

Le troisième type de groupement phraséologiques comprend des locutions stables, complement figées, indécomposables et inanalisables. Contrairement aux locutions du type précédent, celles-ci n’ont pas un sens direct qui puisse être établi à l’aide des éléments lexicaux et structuraux employés. De même, ils n’ont pas d’homonymes, c’est-à-dire des groupements grammaticaux de forme identique, et ils sont si spécifiques, que très rarement on peut trouver des unites phraséologiques synonymes. Par exemeple:

À bâtons rompus Jeter le chat entre les jambs

Batter à plate couture Manger de la vache enrage

Casser les vitres Ne pas payer de mine

Danser devant le buffet Payer en chats et rats

Entre chien et loup River son clou

Faire chou blanc Se brûler le cervelle

Tiré à quatre épingles

Le sens de la plupart de ces locutions paraît arbitraire ou conventionnel non motivé par le sens propre des mots qui entrent dans leur composition. En réalité, comme les mots isolés, les unités phraséologiques sont motivées, mais leur motivation n’est pas évidente de prime abord. A leur origine il y a un fait, une coutume, un conte quelconque, le plus souvent oublié, ce qui rend obscure son acception. Parfois elles ont pour noyau un mot tenant d’une terninologie, un terme spécifique à un métier, à une profession, de circulation limitée, donc générálement inconnu aux masses; dans ce domaine spécial, où le sens propre du mot est bien connu, on peut facilement en déduire le sens figuré aussi, mais pour le reste des hommes ce sens reste inconnu.

Pour nous en convaincre, voici l’explication de quelques unités phraséologiques:

Trouver le joint. C’est une expression empruntée à la coucherie, signifiant au propre “découvrir dans un morceau de viande l’endrojt où se touchent les os (le joint)”, pour le découper plus facilement. Au figure, cela signifie “trouver la meilleure manière de sortir de l’embrarras”.

Aller sur les brisées de quelqu’un: l’expression provient du langage des chasseurs et signifie “rivaliser”. Les brisées c’est un terme de chasse qui signifie les branches d’arbre que le chasseur rompt pour reconnaître l’endroit où la bête a passé.

Se faire la courte échelle. La “courte échelle” est un exercice de gymnastique, par lequel un homme s’élève en se hissant sur les épaules d’un autre. Au figuré cela signifie “s’entr’aider”.

Rompre en visière à, expression empruntée à l’escrime, signifie au figuré “se mettre en opposition directe avec quelqu’un”. Dans l’armure, la visière était une pièce du casque qui se haussait ou se baissait à volonté devant le visage.

Lever la consigne, empruntée au langage militaire, signifie “libérer d’une obligation légale”; la consigne est l’instruction tormelle donnée à une sentinelle.

La méconnaissance du sens propre des phraséologiques s’explique aussi par leur ancienneté. Leur origine ancienne se fait voir de plusieurs manières.

L’étymologie populaire peut être aussi à l’origine des difficultés dans la compréhension de certaines locutions phraséologiques, la forme des mots ayant, été modifiée jusqu’à devenir méconnaissable. Ainsi le mot l’heurette (diminutive de heure) est devenu lurette dans la locution il y a belle lurette. De même, on dit “comme un coq en pâte ” au lieu de “comme un coq que l’on empâte ” Il sérait également difficile de recommaître “une liqueur opiacée ”dans “une liqueur à

pioncer”) dans le langage argotique, pioncer signifie dormir, donc il est aisé de comprendre l’associaton qui est à la base de l’étymologie populaire.

Ici l’étymologie populaire a renforcé le sens par une image pittoresque. Il en est de même pour la locution clouer le bec à quelqu’un (= “lui répondre de sorte qu’il n’ait plus rien à dire”), qui évoque aujourd’hui l’image d’une bouche fermée avec un clou. Mais clouer est une forme archaïque et dialectale de clore, donc la locution signifiait tout simplement “fermer la bouche”.

Mais le plus souvent la fausse compréhension d’un mot conduit à un changement de sens ou, tout au moins, à l’évocation d’une image différente. Ainsi:

“Faire bonne chère” à passé de “faire bon visage” à “bien manger”.

“N’être pas dans son assiette” (“n’être pas à son aise”); le mot assiette signifiait “position, façon d’être assis”, donc le sens initial était “n’être pas stablement assis”.

“Se tirer d’un mauvais pas”; ici pas avait le sens de “passage”, donc “se tirer d’une situation difficile”.

“Mettre quelqu’un hors de page” (= “hors de la dépendance d’autrui”): à quatorze ans, le gentilhomme cessait d’être le page d’un grand seigneur, il était “mis hors de page” et devenait écuver.

Joli à croquer”(”digne d’être dessiné”; ici le verbe croquer, “faire un croquis”, a été confondu avec son homonyme qui signifie “manger”.

Un certain nombre d’ unités phraséologiques entrent dans le domaine des locutions conventionnelles, des “clichés” qui alimentent lea styles spéciaux, stéréotypes, du langage administratif, commercial, des journaux, etc. Telles sont: abstraction faite, déduction faite, sur ces entrefaites, par retour du corrier, en connaissance de cause, jusqu’à plus ample informé, en matière de, en propres termes, en linge de compte, être du ressort de, faire grand cas de, faire acte de présence, en voie de, à plus forte raison, de concert avec, de toute évidence; il va de soi que, en raison de, à l’heure actuelle, à l’heure qu’il est, à un moment dommé, le cas échéant.

 


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Ïîèñê ïî ñàéòó:



Âñå ìàòåðèàëû ïðåäñòàâëåííûå íà ñàéòå èñêëþ÷èòåëüíî ñ öåëüþ îçíàêîìëåíèÿ ÷èòàòåëÿìè è íå ïðåñëåäóþò êîììåð÷åñêèõ öåëåé èëè íàðóøåíèå àâòîðñêèõ ïðàâ. Ñòóäàëë.Îðã (0.009 ñåê.)